• le plus-que-parfait

     

    il se construit avec :

     

    l’auxiliaire etre ou avoir conjugue a l’imparfait

    Les mimosas avaient gelés cette année-là.

     

    le participe passé du verbe

    Les mimosas avaient gelés cette année-là.

     

    il exprime une action achevée

    A dix-sept ans, son grand-père avait déjà remporté tous les concours.

     

    dans les propositions subordonnées

     

    Quand le verbe de la proposition principale est au passé

    Il indique qu’un fait a eu lieu avant celui que le verbe de la proposition principale exprime.

    Hier, nous avons rencontré des amis que nous n’avions pas vu depuis dix ans.

     

    quand le verbe de la principale est a l’imparfait

    Je me souviens : quand l’élève avait terminé son devoir, il devait retourner sa copie sur la table.

     

    dans le discours indirect

    Si le verbe introducteur est au passé, le plus-que-parfait remplace le passé composé dans la subordonnée.

    Le témoin a dit : « Je n’ai rien vu. » -> Le témoin a dit qu’il n’avait rien vu.


    votre commentaire
  • le passé composé

     

    auxiliaire etre ou avoir conjugué au présent + participe passé du verbe

    Elle a chanté tout l’été.

     

    verbes qui peuvent utiliser etre et avoir

     

    etre si intransitif (= sans complément d’objet)

    Ils sont montés.

     

    avoir si transitif (= avec complément d’objet)

    Ils ont monté les marches.

     

    temps qui exprime l’antériorité par rapport au présent

    Mon père sait encore par cœur les poèmes qu’il a appris au collège.

     

    valeur d’un présent accompli (= il indique une action achevée au moment où l’on parle

    Ecoute!  Mon colocataire a descendu la poubelle.

     

    il remplace de plus en plus le passé simple dans le recit

    Une heure plus tard, le groupe s’est mis en route.


    votre commentaire
  • le futur de l’indicatif

     

    terminaisons

    -rai -ras -ra -rons -rez -ront

     

    le futur simple exprime un fait qui aura lieu dans l’avenir par rapport au moment de l’énonciation (= moment où l’on parle)

    Quand tu seras grand, on verra.

     

    cas des periphrases aller + infinitif et être sur le point de + infinitif

    Elles expriment un futur imminent.

    Le concert va commencer dans un quart d’heure.

     

    le futur simple peut remplacer l’impératif pour exprimer l’ordre

    Vous vous présenterez au guichet n°3.

     

    le futur simple peut remplacer le present pour attenuer une affirmation

    Je vous avouerai que cette nouvelle m’étonne.

     

    le futur dans le passe

    Il emprunte ses formes au conditionnel.

    C’est une action située dans le futur par rapport à une action exprimée dans le passé.

    Les vacanciers nous ont prévenus qu’ils arriveraient en début d’après-midi.

     

    son emploi est imposé par la concordance des temps

    Le client espère qu’on viendra le chercher. (présent + futur)

    Le client espérait qu’on viendrait le chercher. (imparfait + futur dans le passé)


    votre commentaire
  • le passé simple de l’indicatif

     

    les terminaisons

     

    -        -ai , -as, -a, -âmes, -âtes, -èrent

    -        -is, -is, -it, -îmes, -îtes, -irent

    -        -us, -us, -ut, -ûmes, -ûtes

    -        -ins, -ins, -int, înmes, întes, -inrent

     

    temps litteraire du recit au passe

    L’emploi de ce temps est rare aujourd’hui. Seule la troisième personne est encore utilisée aujourd’hui. Les autres personnes sont de plus en plus remplacées par le passé composé.

    Les voisins la virent s’installer avec plaisir.

     

    temps du recit indiquant un fait passe dont la durée a un début et une fin

    Le passé simple est employé pour détacher un événement sur un événement exprimé à l’imparfait. L’action, envisagée d’une certaine durée, est totalement coupée du moment de l’énonciation (= du moment où l’on parle).

    Le métro arriva. Il était bondé. Les voyageurs dépités attendirent le suivant.


    votre commentaire
  • l’imparfait de l’indicatif

     

    les terminaisons

    -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.

     

    il exprime :

     

    un fait ou un état passe perçu comme continu, sans limite de durée

    La famille vivait tranquillement.

     

    une action de second plan sur laquelle vient se detacher une action de premier plan, au passé composé ou passé simple

    Il allait chez le dentiste lorsque je l’ai rencontré.

     

    l’imparfait descriptif dans le recit

    Il permet d’évoquer le décor et les personnages. Il forme l’arrière-plan du récit dont les événements sont rapportés au passé simple ou au passé composé.

    L’orage grondait. Un homme parut. Il portait un chapeau à larges bords.

     

    l’imparfait d’abitude

    C’est une action qui s’est répétée dans le passé.

    A cette époque, on distribuait le courrier trois fois par jour.

     

    l’imparfait de narration

    C’est un événement présenté comme exceptionnel dans un récit au passé.

    Le 6 juin 1944, les Alliés débarquaient sur les côtes de Normandie.

     

    une action qui aurait pu se réaliser

    Un peu plus, le train partait sans nous !

     

    la politesse

    Il atténue une affirmation ou une demande.

    Je me demandais si vous aviez réfléchi à ma proposition.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires